La marche arrière
Karimouche
GENRE Elle me dit il me faut des lunettes
Je ne sais plus qui j'viens d'embrasser
J'ai du mal avec toutes ces têtes
A me rappeler à me baisser
Plus envie qu'on m'appelle
Grand-mère, Tati, Maman ou Mémé
Quatre-vingts ans quelques poussières
Les enfants on voudrait encore balancer des tartes
Mais un jour on s'y casse les os
Parce que c'est plus des bras qui vous écartеnt mais des ciseaux
Elle a pas fait son trou l'étrangèrе
Elle est tombée telle une étagère
Qui tente à soixante et des poussières
La marche arrière, la marche arrière
Elle me dit j'irai bien quelque part
Mais je n'sais pas même pas d'où je viens
Puis un sac ne dit pas quand il part
Ni quand il revient
Je confonds et ma gauche et ma droite
Et je te parle pas du courrier
Et les médicaments dans les boîtes
Qu'il faut trier
Est-ce que je me soutiens d'une date ?
Est-ce qu'un jour je suis arrivée à l'heure ?
Elle dit quand on sait pas lire on boite
Et puis on meurt
Elle a pas fait son trou l'étrangère
Elle est tombée telle une étagère
Qui tente à soixante et des poussières
La marche arrière, la marche arrière
A la fin de ses jours
Est-ce qu'elle regrette
Les regrets ça t'a une de ses tes
Auarit dit ferré
Et la voilà face à l'oubli
Sur lequel elle s'est endormie
Pour effacer enfin
Ses tourments d'aujourd'hui et demain
Qui lui laissent en tout et pour tout
Que des traces de souvenirs flous
Et des rêves à des jamais perdus
Dans le temps sont suspendus
Elle a pas fait son trou l'étrangère
Elle est tombée telle une étagère
Qui tente à soixante et des poussières
La marche arrière, la marche arrière
Elle a pas fait son trou l'étrangère
Elle est tombée telle une étagère
Qui tente à soixante et des poussières
La marche arrière, la marche arrière
Je ne sais plus qui j'viens d'embrasser
J'ai du mal avec toutes ces têtes
A me rappeler à me baisser
Plus envie qu'on m'appelle
Grand-mère, Tati, Maman ou Mémé
Quatre-vingts ans quelques poussières
Les enfants on voudrait encore balancer des tartes
Mais un jour on s'y casse les os
Parce que c'est plus des bras qui vous écartеnt mais des ciseaux
Elle a pas fait son trou l'étrangèrе
Elle est tombée telle une étagère
Qui tente à soixante et des poussières
La marche arrière, la marche arrière
Elle me dit j'irai bien quelque part
Mais je n'sais pas même pas d'où je viens
Puis un sac ne dit pas quand il part
Ni quand il revient
Je confonds et ma gauche et ma droite
Et je te parle pas du courrier
Et les médicaments dans les boîtes
Qu'il faut trier
Est-ce que je me soutiens d'une date ?
Est-ce qu'un jour je suis arrivée à l'heure ?
Elle dit quand on sait pas lire on boite
Et puis on meurt
Elle a pas fait son trou l'étrangère
Elle est tombée telle une étagère
Qui tente à soixante et des poussières
La marche arrière, la marche arrière
A la fin de ses jours
Est-ce qu'elle regrette
Les regrets ça t'a une de ses tes
Auarit dit ferré
Et la voilà face à l'oubli
Sur lequel elle s'est endormie
Pour effacer enfin
Ses tourments d'aujourd'hui et demain
Qui lui laissent en tout et pour tout
Que des traces de souvenirs flous
Et des rêves à des jamais perdus
Dans le temps sont suspendus
Elle a pas fait son trou l'étrangère
Elle est tombée telle une étagère
Qui tente à soixante et des poussières
La marche arrière, la marche arrière
Elle a pas fait son trou l'étrangère
Elle est tombée telle une étagère
Qui tente à soixante et des poussières
La marche arrière, la marche arrière
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